KARLS



ABOUT
Karls est artiste peintre, né en 1971, à Honfleur (Normandie).
D’abord figuratif, principalement dans la réalisation de portraits, Karls a vite pris conscience que, subjectivement, figurer procède d’une forme d’ « artisanat », entrave majeure à la réalisation du désir. Pour trouver ensuite en l’abstraction lyrique, la liberté d’expression qui lui convient.
Karls a ceci de commun avec Georges Mathieu (père de l’abstraction lyrique) que cette volonté ardente d’offrir au public un rapport à l’art sensible et concret. Si d’un point de vue technique, il est certain que tout a été dit, expérimenté, visité en peinture, il est flagrant que tout n’a pas été exploré dans le rapport entre ce langage et le public. En effet, la performance est sans doute la pratique artistique la plus ancienne de l’humanité, les anthropologues ont souvent noté dans les comportements de certaines tribus, que la création d’une œuvre d’art se passait en public.
En réalisant des performances, Karls place donc le public en situation de spectateur de l’œuvre mais il en fait aussi le spectateur de l’acte de création. Lors des 29 performances (à ce jour) de Karls, le public a goûté, et même participé à l’acte ineffable et intime de la création artistique. Loin de considérer son égo comme source originelle et unique de la création, Karls intègre l’énergie de l’entité « public » et se place au centre de toutes les forces en jeu pour expérimenter leur pouvoir sur son âme et donc sur la toile. « Lorsque je peins en public, c’est le public qui peint la toile avec moi » !
Lors d’une performance, les œuvres de Karls évoluent selon les lois d’une sorte de Théorie du Chaos pictural, « construire par destructions successives » : il aime les fonds particulièrement travaillés pour leur force tragique mais aussi parce qu’ils portent en eux les germes du coup de pinceau initial de l’œuvre proprement dite, lequel induira celui d’après, et ainsi de suite, la toile revendiquant au fur et à mesure sa vie propre, organique, autonome.
Le choix de formats monumentaux lors de réalisations publiques amène Karls à « se dresser devant la toile immense, à la respecter pour mieux la combattre en étant à l’intérieur», selon ses propres mots. C’est dans cette arène, où il combat 10 ou 12 mètres carrés de toile menaçant de le dévorer, qu’il trouve sa véritable nourriture d’artiste.
Depuis 2010, il a donc réalisé 29 toiles en public dont les plus impressionnantes sont… – « Hommage aux victimes de la Shoah » (500×200) à Troyes en 2014, – 8 toiles au Eddesands à Byblos (Liban) en 2012, – « Interculturalités » (420×200) à Beyrouth en 2012, – « Scriptura » (300×150) à l’Automobile Club de France à Paris en 2012, – « La colère de Xinthia » (600×275) à Cognac en 2011.
Plus récemment, Karls a réalisé – une toile de 6 mètres au cœur de l’église de la Madeleine (Paris 2015 – concert public) – une toile de 5 mètres au Club Haussmann (Paris 2016 – événement privé) – une toile numérique de 6 mètres au Palais d’Iéna (Paris 2016 – événement privé) Une toile de 320×114 à l’occasion du vernissage de son exposition à la Secret Gallery à Paris en octobre 2017.
